Améliorer les conditions de scolarisation des jeunes Gransois, tel est l’objectif commun porté par les élus, l’association gransoise des parents d’élèves et les enseignants des écoles maternelle et élémentaire. Interpellée sur les effectifs de l’école Jacques Prévert, l’inspectrice académique Isabelle Paganon s’est rendue sur place pour faire le point. Bilan. 

L’enfance et la jeunesse feront toujours partie de mes priorités. »

Philippe Leandri, maire de Grans

Le ton est donné. Lors de cette visite,  élus, représentants des parents d’élèves et enseignants ont proposé un plan d’actions pour anticiper l’avenir. « Pour éviter des classes surchargées, nous devons œuvrer main dans la main et recenser au plus juste et dès janvier 2023 les inscriptions scolaires des enfants nés en 2020 » précise Christine Hugues, adjointe au maire déléguée à l’enfance. 

Comptabiliser les enfants inscrits à la crèche ou confiés aux assistantes maternelles, s’appuyer sur l’Etat Civil et lancer un appel aux parents dont les enfants sont gardés au sein de la cellule familiale permettront de connaître les effectifs pour la rentrée prochaine. Telle est la feuille de route préconisée et le bilan de cette rencontre constructive. 

« La carte scolaire se décide en février précédant la prochaine rentrée des classes. Pour envisager l’ouverture d’une classe et la création d’un poste d’enseignant en septembre 2023, l’estimation des effectifs doit être la plus précise possible » rajoute l’inspectrice. Dès janvier prochain, un point sera fait chaque mois et les données seront transmises à l’Education Nationale pour appuyer la demande du collectif gransois. L’ouverture d’une classe serait bienvenue, d’autant plus que la salle existe déjà. 

En 2006, lors de sa construction, l’établissement scolaire avait été dimensionné en prévision de l’horizon 2025. « La ville investira dans le matériel nécessaire et créera un poste d’atsem pour assister l’enseignant » poursuit l’édile. Bien que non obligatoire, la municipalité se fait un point d’honneur à renforcer l’encadrement et l’accompagnement des tout-petits et nommant une atsem par classe. « Cela fait partie de la qualité de vie et c’est aussi, selon moi, une question de sécurité. À Marseille, il est très fréquent de compter une atsem par école ! »conclut Philippe Leandri. 

Tout est en marche. Reste plus qu’à attendre le feu vert du directeur académique.

Renseignements

Service municipal enfance et jeunesse
smej@grans.fr – 04 90 55 98 38