Cet édifice pastoral situé quartier Camprouiès en lisière de la commune de Miramas va très prochainement connaître des travaux de rénovation et d’amélioration de son environnement.

Cette ancienne construction de pierres sèches servant naguère de bergerie à nos pâtres gransois, a été il y a une vingtaine d’année, l’objet de toutes les attentions de la Municipalité. De 2012 à 2014 à l’initiative de Manuel RUIZ, le site a été dans un premier temps débroussaillé. Puis, l’édifice partiellement éboulé a été dégagé de la terre le recouvrant pour être rénové de manière traditionnelle. Ce chantier fut mené par une douzaine de stagiaires en architecture sous la houlette d’un compagnon du devoir spécialisé dans les constructions de pierres sèches.

Aujourd’hui, cette bâtisse ancestrale connait des problèmes d’étanchéité au niveau de sa voûte et nécessite par ailleurs, des travaux d’entretien et d’aménagement.

L’intérêt porté par la Municipalité au secteur agricole gransois peut parfois prendre des aspects inattendus.

Avec ces travaux de rénovation de la Jasse du pape, c’est à la fois un devoir de sauvegarde de notre histoire et de notre patrimoine, mais également la réintroduction du sylvopastoralisme dans nos collines.

Depuis quelques années, nous avons passé des conventions avec nos bergers pour que leurs troupeaux puissent paître sur le domaine communal. Ainsi tout en sauvegardant la biodiversité, ils assurent la propreté de nos collines de la manière la plus naturelle.

Philippe LEANDRI, maire de Grans

À ce titre la Jasse du pape sert l’hiver venu, d’abri et de bergerie. Côté travaux, outre la réfection de la voûte, les murets délimitant les lieux seront remis en état et un abreuvoir aménagé pour les besoins des troupeaux et de la faune.

Ces travaux permettront de maintenir dans de bonnes conditions l’activité pastorale et l’entretien de nos collines tout en étant une curiosité et un centre d’intérêt pour les promeneurs et les randonneurs des collines gransoises.

Financement

• Coût des travaux : 26 000 euros
• Participation de 60% du conseil départemental