Les chenilles processionnaires sont de sortie…

Elles sont de retour ! Avec les températures quasi printanières de ces dernières semaines, les chenilles processionnaires ont fait leur apparition.

Elles ont passé l’hiver à l’abri dans les cocons blanchâtres accrochés aux branches des pins. Au printemps, elles descendent de leur perchoir pour se déplacer au sol à la queue-leu-leu, en procession pour s’installer dans la terre où elles vont, en quelques mois, se transformer en chrysalides puis se métamorphoser en papillons de nuit. Ces déambulations peuvent paraître singulières et attendrissantes mais ne vous y frottez surtout pas… Danger !

Ces chenilles représentent une réelle menace pour les pins où elles trouvent refuge, mais aussi pour l’homme et les animaux. La raison en est une toxine contenue dans les poils très urticants dont elles sont recouvertes.

Les chiens sont souvent victimes de ces poils urticants et on observe un gonflement au niveau des muqueuses et de la langue. En cas de tels symptômes, il est prudent de se rendre chez un vétérinaire.

Chez l’homme, les réactions sont très variables. Certaines personnes peuvent faire des dermatites, c’est-à-dire des rougeurs sur la peau, mais ça peut aller jusqu’à un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique. En cas de piqûres, il est important de se débarrasser des poils urticants présents sur la peau et d’éviter de se toucher les yeux ou de porter ses mains à la bouche, de consulter un pharmacien ou son médecin.

Comment se débarrasser de ces petites bêtes ?

En hiver en prenant toutes les précautions d’usage, couper et brûler les cocons accrochés aux branches des pins.

En utilisant un écopiège : c’est un genre de collerette positionnée sur le tronc des arbres à laquelle est fixé un sachet destiné à contenir les chenilles piégées.

On peut également favoriser leur consommation par leur prédateur naturel, comme les mésanges, le coucou et les chauves-souris.

Échenillage communal

«Chaque hiver, la municipalité lutte contre les chenilles processionnaires. Elle diligente une société spécialisée pour écheniller des secteurs de la commune particulièrement touchés par la colonisation de cet insecte. Cette année, les coussouls et diverses zones de la commune ont été traités. Soit près de 300 cocons ont été détruits» , commente Michel PERONNET, adjoint au maire délégué aux travaux.

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