L’incontrôlable flambée des énergies

La guerre en Ukraine a sonné le glas de l’insouciance à bien des égards. Finie l’abondance, notre pays est entré dans une période de vaches maigres où les restrictions vont bon train notamment au niveau énergétique. Résultats : inflation et rationnement sont à déplorer autant pour les particuliers que pour les entreprises et les services publics. Le hic…pas de bouclier tarifaire pour les collectivités, la claque est exponentielle.

Qui aurait imaginé vivre au 21e siècle un tel scénario catastrophe ? Après deux années de crise sanitaire rythmées par la peur et les privations, nous voilà entrés dans une nouvelle zone de turbulence avec une pénurie énergétique nous plongeant dans l’incertitude pour les mois à venir. Aurons-nous assez d’électricité et de gaz pour passer l’hiver ? Pourrons-nous honorer nos factures ? Car oui, on en est là… Chacun se pose la question à son niveau, qu’il soit chef de famille ou dirigeant d’entreprise.

La ville de Grans n’est pas épargnée par cette récession quand bien même elle a affiché jusque là une santé financière irréprochable. Les augmentations pleuvent, matériaux, alimentation, fluides, tout y passe. Néanmoins, la politique municipale est de maintenir la qualité et l’ouverture du service public malgré toutes ces hausses.

« Contrairement aux annonces faites par la ville de Salon, il n’y aura pas de fermeture à Grans » rassure le maire Philippe Leandri. Les gymnases, le cinéma et autres structures de loisirs fonctionneront normalement. Il n’en demeure pas moins que des mesures seront prises pour limiter les coûts et faire des économies. « Nous montrons l’exemple et appliquons les dispositions gouvernementales concernant la température dans les locaux municipaux. À l’exception de la crèche et des écoles où j’applique une exception, le 19 degrés sera de rigueur chez nous, thermomètre à l’appui » poursuit le maire.

Autre disposition, la municipalité a engagé une politique de réduction des éclairages publics que se soit en temps et en intensité. « Les illuminations de Noël seront éteintes de minuit à 6 h et la luminosité des candélabres est revue à la baisse ». Une autre solution aurait été d’appliquer l’inflation aux tarifs des services ouverts au public. Le groupe majorité n’a pas retenu cette possibilité pour ne pas pénaliser davantage les familles. « Ma priorité est de garantir aux Gransois un service public de qualité et fonctionnel sans fermeture ou diminution » conclut le 1er magistrat.

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